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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 08:09
Après l'orage de la nuit le matin chasse avec peine les nuages.
Tout est lavé dans la jeune lumière. Le col relevé et les mains dans les poches je monte vers les vignes au-dessus du village.
J'éternue, des passereaux s'envollent, et me dit que l'été c'est fini bien fini.
Aujourd'hui les pierres semblent muettes frigorifiées aussi, quand d'un groupe de quelques, l'une s'éveille et chante:
-Ne me quitte pas, je vais rester là...L'ombre de ton chien...L'ombre de ta main.
Allez viens ma petite, ma sculpture du jour c'est toi. L'atelier nous attends.
Merci Monsieur Brel.      hah      
l
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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 08:25
 Elle se regarde dans la vitre d'une boutique.
 Un mannequin de plastique lui renvoie son sourire carmin.
 C'est bien vrai qu'elle est belle sous la pluie.
 J'aimerai m'abriter sous son aile. 
 Elle s'envolle bientôt  et l'averse est de glace.
                                                                                   hah
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 09:52
Marylin ne veut pas se lever ce matin.
Caresses et jus d'oranges n'ont eu aucun effet...
Mais de la salle de bain je l'entends fredonner
 presqu'à bouche fermée une chanson coquine...
Je vais me recoucher.        hah
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 08:43

...La maison des "cousins" est étrangement vide,calme.
Chacun est centré sur ce qu'il va devoir accomplir. Les gestes mecaniques longtemps répétés s'enchaînent. Deux kalachnikovs avec deux chargeurs, une pour Krikor, l'autre pour Achod. Un révolver et trois grenades
pour Ani.
Même chose en secours si Azad revient à temps.
Il fait trés chaud. C'est encore l'heure de la sieste quand ils partent. D'une maison voisine s'évapore une musique arménienne d'une radio grésillante, et l'odeur du fenouil comme les parfums des jardins de Yérévan au printemps.
Ani dépose le commando davant la station de métro. Ils reprendront leurs armes  à l'arrivée dans le coffre de la voiture. Au sortir à la station "Latissa" les rues sont encore calmes. La chaleur trop intense... ...
...Chacun est à sa place. Il est treize heures trente. Ani tourne dans le quartier. Puis tout s'accélère. Elle s'arrête à peine prés d'eux, juste le temps qu'ils s'arment.
"Il" arrive.
Un chat traverse la rue et vient miauler au pieds de Krikor. Se frotte à ses jambes et s'éloigne vers un couloir de fraîcheur où il disparaît. Krikor voit lisiblement le 11 de la rue Maizonos et la plaque de cuivre du dentiste brillant comme une couronne au soleil.
A l'autre coin de rue, Achod lui fait signe que tout est ok. Il a l'oeil sur Ani et attends ses ordres.
Dans la vibrante chaleur du goudron fondant ils devinent une silhouette s'avançant vers eux, puis deux autres marchant sur le trottoir opposé. Ani fait un signe à Achod et celui-ci  a Krikor. Ce qui signifie, je prends Balakha, toi les autres...Krikor sent la sueur lui couler dans le dos et sur le front. Tous les sens en éveil il perçoit le ronflement  d'une grosse cylindrée qui s'approche On ne gagne pas à tous les coups a-t-il le temps de se dire en ajustant la kalach...

Extrait du "Petit Carnet de Yérévan" H.A.H.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 08:50
      Nuit blanche des parisiens
  Journées
noires des banquiers
     Manière noire du graveur et
   Carrière blanche du sculpteur.
   Pensées noires de l' insomnie
     Nuit blanche des amoureux.
   Et toutes les touches du piano


Cherchent la voix étroite de l'harmonie.
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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 21:49
J'ai encore rêvé  cette nuit à celle passée du côté de Sidi-Bel-Abbès.
Un coup de feu m'a réveillé.
A mes côtés tu dormais paisible, presque souriante.
Jean-Louis d'Abbeville, respectueux de notre intimité, était resté définitivement dans l'oued asséché,
 la gueule en bouillie de sang.     hah
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 08:44
Vous pouvez toujours mettre le costume de Mandrake ou Superman, si vous avez choisi
l'horaire quotidien du train de 8h12, ce n'est pas dans vos bras que Jane oubliera Tarzan.
                           hah
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 09:33



                                                    Pourvu que tu ne me laisses pas seul dans la vie,
                        comme une boîte de crayons de couleurs dont il ne reste que le gris.
                                     Quoiqu'il en soit, le taille-crayons s'appelle reviens.  hah
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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 08:14
J'aime les journées ressemblant à Juliette Binoche.
Fragiles et décidées. Belles secrètes.
On croit les avoir déjà vécu et pourtant, nous ne les comprendrons sans doute jamais.    hah


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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 08:22
           Le soir installe sa nappe de silence repassée de passereaux.
             Viendra bientôt la bise porteuse de la nuit ensablée d'étoiles  Et la cloche de l'église
             s'imposera unique,pour accorder le coeur inquiet du  village hibernant.                          hah
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Présentation

  • : Hairabédian,sculpteur écrivant:
  • : Henri Aram Hairabédian de midi à minuit : le sculpteur dans son atelier, le romancier à sa table de travail vous fait partager ses recherches, ses émotions et cette petite fleur dans vos sourires. L'artiste s'épanouit au quotidien par ses sculptures - pierres de garrigue, marbres - et l'écriture de ses textes - romans, poésies, nouvelles.
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