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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 09:07
Après-midi d'orage, un cd de François Béranger:
"La Mort d'Orion". Une passion de 1970 toujours vivace.
 Et quatre titres:
-Vivent les Hommes
-Ils
-Le paradis terrestre
-Ellégie funêbre
Textes, paroles,musiques, orchestration, remastérisation digitale
 de lui-même. Et l'interprétation d'aucune ride.
Cet orage sur les Cévennes et le Gardon.
Ciel noir, éclair foudroyant, décor exact pour cette création d'un artiste
 visionnaire.




Moment parfait.    ...

                        Peut-être, sans rapport, un blog pour les curieux d'Histoire:
                      .........................arperutyun.skyrock.com.............................

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 09:21
...Ayant pris l'argent de Nelly dans la boite de biscuits toujours bien rangée au fond d'un placard et bricolé un cadenas de fortune à l'atelier, Krikor s'éloigne par les arcades de la ville en ayant le vilain sentiment d'être suivi. Les trois pièges de la clandestinité lui reviennent en mémoire:
1/ Faire confiance. 2/ Devenir paranoïaque. 3/ Oublier les deux premiers.
Il se dit qu'il cumule et entre dans le premier cinéma rencontré. Souvent la meilleure planque pour voir venir. Il s'assied dans la salle noire. C'est un western commencé et Clint Eastwood qu'il croit reconnaître distribue des coups de feu et des coups de poings. Mais Krikor surveille plutôt la salle. Facile. En tout cinq hommes dispersés. Il a déja repéré un jeune en col roulé au fond à droite, trois en quinconce au centre. Deux avec moustache, l'un casquette à carreaux.
Le cinquième est devant lui. Il dort.
La lumière se rallume. Krikor s'enfonce dans son fauteuil.
"Bonbons-esquimaux-chocolats glacés". Dépitée par une salle indifférente, l'ouvreuse restée en haut ds marches se retire en maugréant, puis ce sont les publicités. L'ouvreuse revenue accompagne trois nouveaux spectateurs. Une femme et deux hommes. Ils s'installent derrière Krikor. La lumière s'éteint pour les actualités. La femme change de place pour rejoindre le jeune du dernier rang. Krikor s'en veut de s'être retourné.
...Explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl...Première implantation d'un coeur artificiel...Dévaluation du franc...Aux Philippines chute du président Marcos...En Suède assassinat d'Olof Palme premier ministre à la sortie d'un cinéma...Enlèvement à Beyrouth de quatre journalistes français...
Des actualités sur mesure !
...
Extrait du "Petit  Carnet de Yérévan" H.A.H.
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 09:32
Transmis par C.J..
"Le progrès est impossible sans changements, et ceux qui ne peuvent jamais changer d'avis, ne peuvent ni changer le monde ni se changer eux-même."
George Bernard Shaw
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 08:53
Allez soyons fous.
Voyons autour de nous au fronton des écoles des mairies des monuments aux morts,
Trois mots, trois voeux trois ors.
Au centre de l'idée la source et puis l'écho.
Liberté Egalité Fraternité.
Allez, on dit chiche ?       hah
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 08:29

Une petite fille s'annonce.
Nous lui avions choisi un joli prénom, Edvige.
Mais vu l'actualité,
nous avons changé notre fusil d'épaule.
Pas question d'élever une espionne.
Ce sera Marianne.
(avec les remerciements à Télérama, courrier des lecteurs)
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 18:02
Femme cela Fille ceci, c'est Magdali
Perle de rose rose de fruits, griffe de plume langue de feu
C'est Magdaleux
Fille de face Femme de dos c'est Magdalo
Fille ceci Femme cela... C'est Magdala... Mais qui comprendrait ça ?
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:15
                        Sous mon bandeau de nuit il pleut bien des questions.  Le temps compte le temps, alors parfois je rêve.                      Ce n'est qu'un cauchemard.  Il fait encore plus noir.  Je rêve encore, jusqu'à ce que fleurisse la lumière. hah
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 09:03
L'île de nulle part:
Aprés une route chaotique dans le coffre d'une voiture, ce fut la cale d'un bateau. Sans manger ni boire des jours et des nuits. Parfois Krikor estimait une halte dans une crique car il n'y avait aucun bruit, a part le clapottis sur la coque. Il en vint à penser qu'ils l'avaient oublié et qu'il allait mourir ainsi attaché à un anneau entre une énorme caisse marquée de lettres inconnues et d'un gros chien noir portant de nombreuses cicatrices et lié comme lui, dormant presque tout le temps.
Il lui parlait comme à une personne. Se racontait, riait et pleurait pour un regard de l'animal, un coup de langue sur la main ou pour son indifférence.
Et puis il n'eut plus la force de rien du tout. Lui aussi devint indifférent a lui-même. Ni soif, ni faim, au-delà du désir de respirer. Seulement un tremblement continu des extrémités.
Il se réveillât quand le bateau repartit, mais personne ne vint.
La cale s'ouvrit sur une nuit plus tard.
Ils le hissèrent comme la caisse, attaché à un filin, membres pendants au-dessus de mines réjouies. A travers les cils collés il devinait une île se balançant. Pas d'autre bateau a quai, mais un camion s'avançant en faisant des appels de phare. On le fit monter à l'arrière de l'engin brinquebalant quand la caisse fut chargée. Il s'affala sur la tôle.
Des coups de pieds le réveillèrent, sans doute d'un évanouissement. Il était dans une forêt, attaché à un arbre, par le cou le ventre et les pieds. Il constata qu'il n'avait plus ses espadrilles. Il pleuvait beaucoup. Des rafales de vent faisaient ployer les branches, fouettaient son corps et la djellaba de l'homme seul face à lui et vérifiant son pistolet.
Au travers les feuilles et les branches il crut voir en levant les yeux sur un décor de nuages noirs passer un vol de migrateurs voyageant vers leur saison.
L'homme l'ajusta et tira...

extrait page 137/150... "Le Petit Carnet de Yérévan"  H.A.H.
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 09:05
Ainsi parfois on est amoureux.
Une plaquette de chocolat me fait la soirée.
Mais je préfère les biscuits secs. Les cailloux ronds, les feuilles rouges,
 les douches chaudes et le mot pipistrelle.
Là-bas ce lit si loin où tu dors avec un autre dont je pourrai lécher les mains puisqu'elles t'on caressées.   hah
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 09:02
La tête sur le billot la pierre à ma confiance.Je ne la coupe guère, la tourne la retourne
 jusqu'à ce qu'elle me regarde dans les yeux.
Et, c'est ici que tout ce passe.Ce n'est plus une pierre c'est une belle*.
Je l'avais deviné quand je l'avais cueillie.
A force de caresses et de tendres outils nous allons nous connaître
 jusqu'à ce qu'elle chante dans le solei couchant.
                                                                      Et son ombre m'est lumière.    hah

*voir : www.hairabedian.fr
.
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Présentation

  • : Hairabédian,sculpteur écrivant:
  • : Henri Aram Hairabédian de midi à minuit : le sculpteur dans son atelier, le romancier à sa table de travail vous fait partager ses recherches, ses émotions et cette petite fleur dans vos sourires. L'artiste s'épanouit au quotidien par ses sculptures - pierres de garrigue, marbres - et l'écriture de ses textes - romans, poésies, nouvelles.
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