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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 13:34

L'instant est grave.

Le cercueil statique dit cette mort.

 La chaîne fraternelle encercle l'univers.

Et.

Un enfant devant l'oiseau qui passe à un éclat de rire furtif.

Son père fermant les yeux sur ce pesant de vie éclate en sanglots.

Terrible comme l'étroit passage vers l'Orient eternel.           hah

 

Ce jour à Nîmes 11h45

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 08:46

J'ai gardé en mémoire tous les petits éclats de lumière m'ayant brièvement fermé les paupières. 

La voisine qui tourne sa fenêtre, cette magicienne commandant le soleil.

L'éclat d'un verre brisé sur le chemin de l'école.

Le dernier sourire de papa.

Une balle traçante dans le djebel d'Oussa.

Le film qui casse pendant "La Grande illusion"  l'étincelle d'un coup de ciseau sur une pierre brute.

Et puis ce regard dans un delta.

Un jour je soulèverais le couvercle des lumières cachées, comme un cri dans les dunes quand l'océan s'éloigne.                                 hah

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:57

cerise Souviens-toi du premier mot d'amour, cette première cerise sur laquelle tu as fait le voeux de tresser une chaîne de printemps par delà les hivers et les griffes méchantes. Ah le noyau bien sur... Et bien mets le en terre.                                                     hah

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 08:07

Allez ne pleure plus sur tes bleus à l'âme. Entrouvre un peu tes lèvres et laisse au petit diable qui gigote encore dans ta tête l'envie d'aller ailleurs.

Voilà, ça y est il est parti et laisse place à l'ange de ton sourire.

La magie s'opère comme un rouge à lèvres redessinant celui des autres.                                                                                                                                                           hah

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:16

Il s'est assis à la terrasse du Café de la Poste. Le consommateur précédent avait laissé son journal froissé, un peu de mousse au fond d'un verre et dix centimes dans la soucoupe.

En attendant le garçon il a déplié le journal aux nouvelles qui n'en sont pas vraiment. Dans une marge était noté au stylo bille vert un numéro de téléphone. Il s'est demandé un instant s'il allait donner un coup de pouce à l'aventure...

Il a composé le numéro sur son portable, 06 88 01 7.. ... Occupé. Il a dégusté sa bière et tapé le  bis...

-Allo ? C'est toi mon amour ?

Il a aussitôt arrêté son téléphone avec le sentiment de refermer la porte d'une chambre ouverte par inadvertance.   

Mais s'il avait dit oui.                                 hah

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 23:01

Il est revenu dans la chambre condamnée aux jeux Floraux à perpétuité.

A la vue des draps froissés, au parfum dansant encore avec la fumerolle d'une bougie au jasmin,

il s'est mis à frissonner tandis que Cerbère, le chien des voisins infernaux hurlait à la mort en solidaire mâle et un peu, un peu bestial il faut bien l'avouer.                            hah

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 08:22

 

C'était un beau jour d'été avant le déjeuné. Ton papé t'avait appelé, et tu avais laissé à regret ton jeu de billes et de fourmis. Tu l'avais rejoint sur le banc de pierre ou il aimait t'attendre sous le grand frêne et sous son chapeau de paille.

Les cigales accompagnaient le bout de sa canne dessinant des ronds sur le gravier entre ses pieds.

Au bout d'un moment qui te sembla long, il s'est penché à ton oreille et a dit quelque chose, ajoutant c'est un secret en t'embrassant dans ta tignasse frisée.

Le temps a passé. Ton papé s'en est allé de l'autre coté des cigales et des ronds sur le gravier.

Tu as oublié son secret.

Ne désespère pas de ta mémoire en faillite. Reste ce bon souvenir.

C'est le secret.                                           hah

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 00:07

normal TheSadClown2




                  

Les confettis de ton amour se dispersent dans les gradins de notre cirque.

Pour un beau carnaval ce fut un bien beau. Certes.

Et je reste là au centre de la piste tête baissée

comme un clown triste dont le maquillage blafard ne fait plus rire personne.  

 

hah


 

 

 

                                                                                                                                                                    

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 22:45

Devant la lampe de chevet l'ombre de sa main dessinait sur le mur de la mansarde, des aigles, des coqs et des petits lapins. J'imitais le cri de celui-ci le vol de celui-la. Elle faisait aussi des ombrelles... Des ombres chinoises alors qu'elle était arménienne.

Tout cela pour le plaisir de me voir rire aux éclats, et quand de ses deux poings serrés l'un contre l'autre elle évoquait entre les craquelures du plâtre les Monts de l'Ararat, je voyais bien qu'elle détournait la tête pour cacher une larme.                   hah

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 18:21

Tes caresses voilées d'envoûtements et d'imaginaire,

masquent moins qu'elles ne révèlent.

Nous voici enfin ou nous allions.

Ainsi parfois tendons-nous nos oreilles aux secrets

et nous les fermons aux vérités. 

hah

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Présentation

  • : Hairabédian,sculpteur écrivant:
  • : Henri Aram Hairabédian de midi à minuit : le sculpteur dans son atelier, le romancier à sa table de travail vous fait partager ses recherches, ses émotions et cette petite fleur dans vos sourires. L'artiste s'épanouit au quotidien par ses sculptures - pierres de garrigue, marbres - et l'écriture de ses textes - romans, poésies, nouvelles.
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