20 mars 2009
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09:35
La vielle Lucie monte lentement dans le village sa demi baguette à la main.
Un enfant l'a frôlé vivement en courant vers là-bas et criant tout autant.
J'ai dit, ah les enfants...
Elle m'a répondu avec un beau sourire en reprenant son souffle, non, c'est le printemps. hah
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17 mars 2009
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22:46
Je suis allé sur la grand place devant le palais du roi des hyènes.
J'ai vu les fenêtres à barreaux et le grand balcon où le monstre doré déclame ses diatribes tandis que des serpents gras et venimeux s'enlacent en riant.
La porte des larmes ne s'ouvre pas, mais par des fissures puantes passent a genoux des autruches des veaux et des lapins peureux qu'on ne revoit jamais. hah
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12 mars 2009
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00:02
Hier personne n'a lu mon blog.
Moi je suis passé dans une petite ruelle calme.
Quelque part derrière une fenêtre une fille criait beaucoup.
J'ai imaginé terrifié qu'elle avait mal, et puis une certaine modulation m'a rassuré. En fait elle prenait son pied.
Ou bien elle regrettait de ne pas avoir lu mon blog. hah
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11 mars 2009
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08:36
ll y a une très longue file d'attente devant le cinéma.
Trop longue pour moi, alors je suis allé m'asseoir sur un banc de l'autre côté du square.
Pendant une heure j'ai vu un bien joli film. Gratos.
"Vivre debout" pourrait en être le titre. J'ai souri, j'ai eu peur, je fus ému, un peu triste par moment, étonné quelque fois. La vie quoi.
Mais les fins se ressemblent toutes. hah
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9 mars 2009
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10:01
Ne te gâches pas l'aurore en craignant le matin.
Laisse le sortir de la bouteille du point du jour.
C'est un concentré de lumière à verser sur la salade des vivants.
Pour les morts ne t'inquiètes pas.
Ils ont eu toute les nuits de leur vie pour s'y préparer. hah
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8 mars 2009
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17:31
Coincé entre tes cuisses de géantes, je n'en menais pas large.
Nous n'avions rien envisagé de semblable en trinquant aux premières violettes.
Tandis que tu commençais à t'agiter dangereusement, j'ai suggéré d'aller t'en cueillir un bouquet .
Ma foi me suis je dit, en te rejoignant dans une gymnastique hors d'âge, bon, j'aurais quand même essayé ... hah
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5 mars 2009
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23:49
Bruno Etienne nous a quitté. Jean Solis lui a dédié le texte ci-dessous.
Qu'il soit aussi le mien
A Bruno Etienne mon frère
Par les cavaliers haletants
qui, de leurs sabots, font jaillir des étincelles,
qui montent à l'assaut de bon matin,
en soulevant des nuages de poussière
et en faisant irruption dans les rangs de l'adversaire !
En vérité, l'homme est bien ingrat envers son Seigneur !
Ingratitude qu'il est, du reste, le premier à reconnaître,
sans parler de son amour excessif pour les biens de ce monde !
Ignore-t-il que le jour où les tombes seront bouleversées
et où les secrets des cœurs seront divulgués
leur Seigneur sera, ce jour-là, de tous leurs actes parfaitement Renseigné ?
Al-Qur'ân, 100, sourate des Cavaliers
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5 mars 2009
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09:05
Nous avons marché ensemble jusqu'au premier croisement.
Les chemins étaient aussi beaux à droite qu'à gauche.
Nous serions bien resté un bon moment pour comparer les mérites de l'un ou de l'autre.
Mais des bagnoles nous frôlaient en klaxsonnant comme une "gaypride".
Tu es partie de ton côté, moi du mien.
Je ne suis pas sur que de faire du stop soit une solution. hah
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3 mars 2009
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09:26
Une pelle mécanique martèle le matin pour secouer les écailles des cauchemards.
Volets grinçants
Voisin qui sifflote
Facteur de factures
A la radio on parle de la crise.
Certains n'écoutent pas. ha h
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28 février 2009
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09:05
Métamorphosé en épine d'acacia sur une tombe égarée,
il se méfie de ses mots d'amour,
tandis qu'elle arrose la plante de ses baisers voyoux.
Pardonnez la couardise.
Voici venue l'heure des bourgeons espiègles et sensibles.
(détail sculpture hah)
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