27 octobre 2011
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16:44
Il tourne en rond dans le courant qu'il provoque.
Le paysage toujours semblable
égoutte le temps en d'insipes saisons identiques.
Je me demande si l'idée d'un ailleurs parfois l'effleure,
mais il reste là à tourner sur lui-même
attendant quelques miettes de survie
accordées du bout des doigts d'un autre monde.
Une bulle par-ci, une bulle par-là
quand on a pas appris on ne sait pas...
S'il ne brise son bocal
sa maison sa ville ou lui-même
personne d'autre ne le fera.
Homme ou poisson rouge qui le dira ?
hah
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6 juin 2011
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16:33
On a entendu un chant vert véronèse dans les profonds couloirs du métro.
Les parisiens se mettent à courir dans tout les sens au risque d'être en retard à leurs boulots.
Un crissement de sable fin scande cette errance curieuse, et puis sur un parfum de vacances ils remontent à la surface. Ils tournent sur eux-même en constatant que la ville a disparu.
Ils ne vont pas tarder d'en faire autant. hah
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14 avril 2011
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08:14
Un mistral parfumé de radionucléides souffle sur la garrigue.
Les lièvres gambadent sur leurs douze pattes
en évitant les sangliers à tête de licorne.
Les robots nettoyeurs avancent en ronronnant
vers les caches profondes
ou Abel et Caïn s'embrassent une dernière fois. hah
Samedi 16 Avril 17h. signature DIS-LUI SON NOM Librairie Goyard Nîmes
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2 février 2011
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08:44
Il est venu
les bras chargé
de bons sentiments
qu'il a dispersé sur la pelouse.
Les mauvaises herbes du printemps prochain
n'ont qu'à bien se tenir pense le jardinier aveugle. hah
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4 mai 2010
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14:48
Un jour il a dit, vous allez acheter des graines, et vous retournerez un lopin de terre .
Ensuite faites pousser des fleurs.
Partout.
Et puis.
Maintenant achetez des pinces à linge pour vos nez, et des lunettes noires pour vos yeux.
Voilà.
Et puis.
Les gens trouvèrent la vie bien fade. Bien triste leur vie.
Enfin après un long temps médiocre, ils se mirent à crier.
Mais.
On entendit venir de loin la voie d'un colporteur.
-Marchand de baillons...Marchand de baillons achetez mes jolis baillons... hah
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